Après 20 ans, le Fonds d’entraide communautaire change d’image et devient MicroEntreprendre Saguenay-Lac-Saint-Jean, en plus d’augmenter la limite de prêt à 20 000 $.
Ces nouveautés ont été dévoilées lors d’un 5 à 7, jeudi 24 janvier, à la Place du presbytère de la rue Bossé à Chicoutimi, où est basé l’organisme. Les microcrédits, des prêts d’honneur flexibles et accessibles, étaient auparavant limités à 5 000 $. L’augmentation vise à répondre à une croissance des besoins chez les entrepreneurs, a expliqué le directeur général, M. Wilson Angarita, ajoutant qu’un premier prêt servait de levier vers un autre soutien financier plus conventionnel.
« C’est pour les gens qui n’ont pas accès à des prêts de la banque, que ce soit des gens au chômage ou des travailleurs autonomes, et qui n’ont pas les garanties à offrir pour obtenir un prêt d’une institution financière », a mentionné M. Angarita.
En 20 ans, MicroEntreprendre Saguenay-Lac-Saint-Jean a obtenu plus de 400 000 $ de la communauté. Ces prêts d’honneur, tels que qualifiés par l’organisme, sont faits à une personne et non à une entreprise. Le directeur général a soulevé que le taux de remboursement est de 80 %, des chiffres qui sont nettement supérieurs à ce qu’on retrouve ailleurs.
« On a également contribué à créer et à maintenir 220 entreprises, en plus d’accompagner, tout au long du processus, plus de 1 400 personnes », a ajouté M. Wilson Angarita.
Pour ce qui est du changement de nom, il est en partie pour se coller au réseau MicroEntreprendre, présent dans 12 régions du Québec. La volonté de l’organisme est aussi d’aller rejoindre la nouvelle génération d’entrepreneurs en s’adaptant à elle.
« On souhaite encourager la fibre entrepreneuriale chez les jeunes qui sont en démarrage ou en consolidation d’entreprise », a indiqué M. Angarita.
Plusieurs entreprises au Saguenay-Lac-Saint-Jean ont bénéficié d’un microcrédit au fil des ans, dont la Boucannerie d’Henri, la microbrasserie Le Saint-Fût, le centre d’amusement intérieur Savana, la boulangerie La meunière et la tortue et la boutique de produits en vrac La Réserve.
source : article Jonathan Hudon, Le Quotidien